Illustration pour l'actualité Stagiaires chez Inoxia ? Rendre les jeunes autonomes et opérationnels
02.06.2020

Stagiaires chez Inoxia ? Rendre les jeunes autonomes et opérationnels

Inoxia accueille toute l’année des stagiaires longue durée avec pour volonté de les recevoir dans des conditions favorables et de bien les accompagner, en limitant expressément leur nombre à 3. Souvent présents pendant plusieurs mois, ces jeunes étudiants découvrent ici la vie d’agence, et toute la diversité des métiers de la communication.

Cheffe de projet au pôle 360°, Gaëlle Guillaume encadre très régulièrement des stagiaires, en collaboration avec sa collègue Faustine Arribe. « J’apprécie le fait qu’ils soient là pendant une longue période, cela permet de vraiment les faire progresser. Nous commençons toujours par leur donner le livret d’accueil que nous avons préparé à leur attention. Ils y trouvent toutes les informations sur la philosophie de l’agence et son fonctionnement comme l’organigramme, les pôles de compétences, les différentes fiches techniques expliquant les process de l’agence. Puis, nous les présentons aux clients en demandant qu’ils soient en copie des mails. »

Benchmark, exé, Pantone ?

Les débuts sont parfois hésitants, bien sûr. Gaëlle et Faustine leur confient dans un premier temps des benchmarks leur permettant de mieux cerner les secteurs d’activités des clients, puis viennent les premières demandes de devis à élaborer pour comprendre les tâches associées aux coûts jour et de maitriser le vocabulaire d’une agence de communication. « Ils ne connaissent bien souvent pas le vocabulaire ou la chaîne graphique, les écoles ne leur apprennent pas ça, reconnait Gaëlle. Cette période d’apprentissage est nécessaire et très bénéfique.

c’est important de les rendre autonomes, et très gratifiant de les voir progresser

Puis peu à peu, nous leur donnons des responsabilités sur des dossiers clients. Suivi des corrections, de la production, récupération des informations… En fait, c’est formateur pour nous aussi, car il est parfois difficile de déléguer. On peut être tenté de le faire soi-même plutôt que prendre le temps d’expliquer. Mais c’est important de les rendre autonomes, et très gratifiant de les voir progresser. »

C’est ce qu’a vécu Aminata. Elle a réalisé d’abord un stage de 6 mois à l'agence puis a renouvelé sa demande l’année d’après pour son stage de Master2. « Ma première expérience chez Inoxia m’avait beaucoup plu, car c’est vers ça que j’ai envie de me diriger plus tard. J’aimerais être cheffe de projet en agence. Je mesure à quel point j’ai gagné en maturité. Cette année j’interviens beaucoup sur des projets complets, tout en étant toujours supervisée par Gaëlle. »

Le confinement a malheureusement freiné cette progression. Même si elle continue à être rémunérée par Inoxia, Aminata n’a pas suivi de dossier depuis son domicile. Chaque cheffe de projet gère son dossier seule car certains clients ont ralenti leur activité le temps de mettre en place le télétravail et les différents protocoles issus du Covid. Aminata attend avec impatience la possibilité de retrouver les bureaux et l’ambiance de Darwin.

Le stage commence début mars… et se poursuit à domicile

« Ces dernières semaines ont été compliquées pour tout le monde, y compris pour les stagiaires, reconnait Amandine Placin, Directrice Générale d’Inoxia. Pour ceux qui allaient débuter leur stage et que nous ne connaissons pas, ils n’ont pas eu le temps de se former à nos méthodes et nous nous sommes retrouvés confinés, loin d’eux. Difficile dans ces conditions de les initier et bien les gérer. À notre grand regret, nous avons dû annuler des stagiaires prévus en avril, car c’était trop difficile de démarrer à distance. »

Lisa est arrivée à temps : son stage en graphisme a commencé début mars. Deux semaines après, chacun partait avec son ordinateur sous le bras pour télétravailler. « Le premier jour, Karine et Nathalie, les deux directrices artistiques, m’ont présentée à tout le monde. Puis j’ai beaucoup échangé avec Diane, cheffe de projet, qui m’a bien expliqué tous les dossiers sur lesquels j’allais intervenir. »

Karine et Lisa, en plein travail en visioconférence pendant le confinement.
Karine et Lisa en visioconférence pendant le confinement.

Pendant la période du confinement, Lisa a pu poursuivre de chez elle, en relation constante avec Karine Martin. « Je l’appelle sans cesse. Lisa m’envoie ses propositions puis nous les modifions ensemble par téléphone. C’est évidemment plus facile lorsque nous sommes dans les bureaux, en regardant directement sur le même écran. Mais on s’adapte et Lisa comprend vite. »

Heureusement, pendant cet éloignement forcé, les TIPI et les Kfés agence maintiennent le lien entre tous. La plateforme Teams est également très utilisée pour échanger des messages, des briefs et partager des écrans.

J’étais libre de proposer

À l’instar d’Aminata et de Lisa, Théo et Nicolas, anciens stagiaires graphistes chez Inoxia, reconnaissent la qualité de l’accueil et de l’intégration.

Nicolas : « Mes deux précédents stages étaient en collectivité. Chez Inoxia, j’ai découvert la vie d’agence, le dialogue avec les chefs de projets et surtout le respect des plannings. C’est une organisation structurée que j’ai beaucoup aimée. Là-bas, je me suis perfectionné sur toute la suite Adobe, j’ai fait du motion design avec Christophe et j’ai amélioré ma créativité. »

J’étais consulté, j’avais des responsabilités

Théo renchérit : « J’ai connu là-bas un vrai travail d’équipe entre la direction artistique et les chefs de projet. Une découverte enrichissante pour moi, car à l’école, nous ne sommes qu’entre créatifs. J’étais consulté, j’avais des responsabilités et j’étais vraiment libre de proposer des créas. Ce stage m’a fait grandir. »

Ce vécu positif provient certainement d’un recrutement rigoureux en amont. Karine, Nathalie, Gaëlle, Faustine attachent beaucoup d’importance aux candidats qu’elles reçoivent. Elles prennent le temps de vérifier que l’étudiant « matche » avec les valeurs de l’agence et qu’il saura s’adapter. Elles soignent aussi son intégration dès le premier jour. Karine incite chacun, par exemple, à répondre au téléphone, s’intéresser aux autres métiers, à ne pas se réfugier dans un cocon.

Au fil des semaines, les relations s’installent et il est parfois difficile de s’en séparer ! Certains sont restés, embauchés par Inoxia. « Mais ce n’est pas forcément notre politique précise Amandine. Nous préférons qu’ils connaissent plusieurs réalités dans plusieurs structures. Cela les enrichit et ils sont ensuite plus au clair dans leur choix professionnel. Surtout lorsque la comparaison est à notre avantage ! »

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